Uluru Full Moon
“Uluru Full Moon”: C’est un récit de voyage qui résume une part de l’aventure d’un garçon de douze ans: un enfant Franco-Aborigène né à l’île de La Réunion, sur cette terre de métissage et de multiculturalisme où il a grandi jusqu’à l’âge de huit ans. Après qu’il ait regagné les Vosges au pays de sa famille maternelle, son “papa d’Australie qui parle aux animaux” eut enfin vent de l’existence de son fils. La “légende du didgeridoo” vint le rejoindre en France, dans des circonstances épiques au cours d’une ultime tournée musicale, sept mois avant de mourrir- emporté par un AVC, à l’âge de quarante ans. Deux ans après ce très grand chagrin, voici l’enfant parti avec sa mère aux antipodes océaniennes, à la rencontre de sa famille biologique, sur la “Terre Mère”.
“Full Moon” c’est la pleine lune. Uluru c’est le célèbre rocher que les colons britanniques ont appelé “Ayers Rock”. S’il est emblématique il est bien loin d’être le seul lieu sacré pour les autochtones, dans ce pays nommé “Sacred Land” ou “Mother Land” (Terre sacrée, Terre mère) par ses premiers habitants qui, à l’instar de tous les peuples Premiers, marquent un respect primordial et un attachement mystique à leur “maman la Terre”. Cet inselberg monumental en grès se situe dans les Territoires du Nord, au centre de l’île principale de l’Australie. Il s’élève à 348 mètres au-dessus de la plaine de sable rouge parmi de nombreux déserts. L’interdit de l’escalader est un tabou fondamental dans la culture des Natifs qui, jusqu’en 2016, sera violé en dépit d’un simulacre d’accord officiel, et c’est une manne financière parmi d’autres. Comble de l’hypocrisie, lors de ce premier voyage en 2010 nous avons vu la pancarte installée par le tour operator au pied du grand rocher, qui demandait expressément de ne pas l’escalader, et à l’arrière-plan, sur le grand rocher, comme d’innombrables fourmis, les touristes grimpeurs naïfs, indifférents ou inconscients. De retour dans le Queensland, nous avons vu la stupeur mêlée de désespoir de l’oncle Barry (grand oncle de Youva et de Madi) quand nous lui avons fait part de ce triste constat. “They climb!!!” (“Ils grimpent!”).
Dire que les feux dévastateurs en Australie, qui anéantissent des millions d’hectares de forêt et carbonisent ses animaux, seraient mieux contenus avec la science des Aborigènes qui connaissent bien cette terre dont ils sont premiers occupants. (Reporterre, 16 janvier 2020 entretien avec Barbara Glowczewski)
Dire qu’en mai 2020, exactement dix ans après notre grand voyage, un site ancestral aborigène était détruit à la dynamite dans l’ouest du pays, afin d’agrandir une mine de fer. Ce 11 septembre, nous apprenions non sans émotion la démission du patron français de Rio Tinto (article de Jean-Claude Bourbon La Croix du 11 septembre 2020)
Aujourd’hui quelques langues sont enseignées par des universitaires autochtones grâce à un patient travail de reconstruction identitaire, nombre de dialectes ayant totalement disparu avec les traditions qui s’y rapportent. Certains mots aborigènes apparaissent dans le texte comme la trace d’une civilisation fortement spirituelle, anéantie par la cupidité, l’ignorance et l’ethnocentrisme des colons qui en arrivant sur l’île continent, l’ont déclarée Terra Nullius en 1770 par le fait du capitaine Cook, considérant dès lors d’un point de vue légal ses habitants comme inexistants.
Mpg
Uluru Full Moon
Imaginez… Imaginez, vous êtes arrivé aux antipodes ou presque, à seize mille trois cents kilomètres de Mirecourt, la région de votre famille maternelle en France. Vous en avez rêvé longtemps, vous êtes sur l’île-continent de l’hémisphère Sud qui couvre, avec la Tasmanie et d’autres îles des océans Pacifique, Austral et Indien, la plus grande partie de l’Océanie. Vous êtes dans le pays «Down Under»: sens dessus-dessous! Bizarrement, vous êtes là “chez vous”, sans jamais y avoir mis les pieds. Tout est différent, et la lumière vous rappelle celle de votre enfance, passée sur une île dans l’océan Indien: vous êtes né et vous avez grandi à La Réunion. Sans vous en apercevoir, vous marchez… la tête en bas! Les Australiens appellent aussi leur pays «Aussie»: Australia. C’est l’aventure des premiers Hommes (1).
Au cours de la dernière période glacière, quand s’était abaissé le niveau des mers, les premiers arrivants traversèrent le détroit de Torrès, bravant courageusement les flots incertains et l’inconnu, vers un invisible continent. Des groupes ancestraux auraient navigué à partir des îles de l’actuelle Indonésie pour atteindre le Sahul, ce plateau continental formé par l’Australie, la Tasmanie et la Nouvelle -Guinée.
Les indigènes des îles du détroit de Torrès, the Torres Strait Islanders, vivaient dans ce qui constitue aujourd’hui le nord du Queensland, en Australie. Avec les Aborigènes ils forment l’un des deux ensembles de peuples autochtones d’Australie, qui sont les descendants directs d’êtres humains ayant émigré d’Afrique, berceau de l’humanité. Osant la première grande traversée maritime de l’histoire, ils furent les premiers humains à effectuer une migration sur une telle distance, voici 70 000 à 125 000 ans, selon les dernières estimations scientifiques.
Imaginez, vous n’avez même pas douze ans, vous venez de lire “Le temps du Rêve” de Cyril Havecker et vous effectuez ce périple à la rencontre de vos nombreux parents, uncles, aunties, cousins, nieces, nephews, gran uncles, gran ma… vivants de tous les âges, et ancêtres en photographies: great-gran-mother, great gran-aunty, gran-father, great gran-uncle. L’un d’eux est Zoulou, un autre est Britanique, une aïeule a vécu jusqu’à 107 ans!
Au cours d’un voyage de vingt-trois heures vous avez vu le soleil se lever pour la deuxième fois dans la même journée, juste après l’escale à Singapour. Enfin vous survolez l’Outback, grand comme les deux tiers de l’Europe, des heures durant, à bord d’un Boeing 787. Derrière le hublot votre regard se perd dans une vaste étendue de sable rouge carmin, mordoré, parsemée de graminées en touffes au vert terreux et argenté, du sable rouge à perte de vue entaillé de dunes striées par les vents. Ça et là des plans d’eau, billabongs, rocs et formations géologiques dessinent énigmatiquement Tjukurrpa -Tjukurrpa dans la langue anangu (2) c’est ce que les Occidentaux traduisent par le Dreamtime, le Temps du Rêve: un temps non linéaire qui n’a rien à voir avec les rêves qui peuplent notre sommeil!
Vous devinez la puissance et la force de Tjukurrpa: peint, dansé, chanté, enseigné dans un mimétisme secrètement gardé qui ravive la Création du monde avec les Grands Ancêtres. Dans une mystique transmise de génération en génération, il relie chaque individu à son peuple, à sa tribu, à son clan, à sa famille, pour le consacrer gardien de la Terre-Mère, à travers un élèment de la faune ou la flore dont il devient personnellement responsable…
Après avoir dépassé le bush semi-aride, franchi des régions fertiles aux forêts luxuriantes, vous atterrissez sur la côte Est de l’île principale du continent australien, dans la cité balnéaire qui porte le nom de son fleuve, Brisbane. C’est la capitale de l’État du Queensland en bordure du Pacifique. C’est surtout là où se trouve votre demi-soeur, et vous ne vous connaissez qu’en photo. Un texto fuse à l’aéroport: elle arrive avec sa maman, elle porte un blouson rouge!
Imaginez, vous venez de trouver votre sœur de deux ans votre aînée, elle s’appelle Madison Rose: «You are family», «you are Aboriginal», voilà ce que vous entendez, voilà ce qu’étrangement vous ressentez aussi. Le premier jour à l’aube, vous êtes tiré de votre sommeil par un vacarme inouï. KoKoKoKo Ka Kakakaaa Kaaa Kaiïïï!!! Votre tête ahurie fait pouffer de rire toute la tablée de cousins. C’était le rire du kookaburra, l’oiseau réveil-matin au chant tonitruant si surprenant, si familier à tous les Australiens.
Ils redoublent de rire quand vous mordez de bon appétit dans un toast bien chaud recouvert de margarine et de Vegemite, que vous prenez pour du chocolat à tartiner - c’est une marmelade salée à base de bouillon cube importée par les colons anglais qui vous tire d’hilarantes grimaces. Pour votre arrivée, un corroboree a été organisé: c’est une cérémonie traditionnelle donnée dans le langage du peuple kamilaroy qui vous accueille avec des danses et des chants. (3). Plus tard, vous serez honoré par une “smoking ceremony” organisée à votre intention pour vous garantir la protection de vos ancêtres.
Avec Maddi au sanctuaire des koalas, plus doux qu’une peluche, vous découvrez l’un d’eux somnolant les pattes cramponnées au tronc de l’eucalyptus, le karri où il s’endort jusqu’à vingt heures par jour. Plus loin vous établissez une connexion particulière avec un wallaby que vous allez serrer dans vos bras! Et voici le platypus: véritable chimère issue de légendes anciennes, l’ornitorynque défie les lois de la biologie avec bonhommie… Parmi de nombreux animaux qui peuplent les récits des contes aborigènes, vous découvrez le wombat à la sortie de son terrier, et le chien sauvage, jaune ou noir, warrigal, le dingo introduit dans l’île il y a quatre millénaires. Et voici encore le “dhinawan”, l’émeu réputé pour savoir prendre soin de sa famille, et puis cet imitateur hors-pair, l’oiseau-lyre…!
Quelques semaines plus tard, vous avez rejoint la ville de “Syd”. C’est la ville hype, branchée, aux buildings démesurés dans le New South Wales: Sydney, ses opossums familiers qui sortent la nuit dans les arbres de la cité, ses artistes sur le fameux quai circulaire: c’est là que vous recevez les peintures corporelles blanches, avec votre nom de peau: «Gilbinung», et là aussi vous est révélé votre totem, «Badagarang». Le grand kangourou roux désigne donc votre lignée dans l’appartenance au clan des Wiradjurris, l’une des plus vastes tribus aborigènes dans l’Australie du Sud, parmi «les survivants du désastre» (4) causé par la colonisation occidentale.
Dans un cyber-café, en passionné de sciences numériques, vous vous initiez au langage C à l’aide d’un tutoriel en ligne. Pour prolonger le séjour jusqu’à trois mois, votre maman fait des ménages dans une auberge de jeunesse. Ainsi vous pourrez rejoindre votre grand-mère à Wollongong, ville côtière au sud de Sydney : elle va venir vous chercher en ferry. Dans l’immense Royal Botanic Garden, des pancartes invitent à défaire ses chaussures sur la pelouse pour aller enlacer les arbres. Vous jouez du didgeridoo pour les cockatoos.
Ces grands perroquets blancs à huppe jaune s’approchent curieusement de vous et ils vous font des mines familières. Quelques-uns se perchent sur vos épaules. On dirait qu’ils dansent avec la musique. Il faut dire que lorsque vous aviez sept ans, à l’île de La Réunion où vous êtes né, entre la France et l’Australie, une compagnie de danse aborigène nommée “Descendance” y débarqua pour le festival “Arc en Ciel”! Quel présage! Après avoir été intronisé sur scène comme un prince mystique, dans une expérience déstabilisante et fondatrice, vous aviez reçu cette plume de cockatoo, en signe de ralliement à votre aboriginalité : un signe tangible pour trouver votre père qui n’avait pas reçu les lettres envoyées pour prévenir de votre existence- une énergie supplémentaire pour rencontrer votre famille là-bas sur la Terre Mère. Et tout cela finit par arriver!
En plus d’une histoire fabuleuse et difficile, vous venez de recevoir en héritage un yidaki, cet instrument à vent des plus anciens du monde, creusé par les termites. Votre oncle James vous l’a rapporté du bush, inestimable présent: c’est le bloodwood dans lequel a joué votre père Alan Dargin (5) pour la dernière fois de sa vie. C’était à Camberra, la capitale de l’Australie, à la tente Ambassy, ce grand symbole de la résistance aborigène. C’était juste après le discours historique du premier ministre travailliste Kevin Rudd en 2008 (6): un pardon inédit, national, pour le génocide culturel, la génération volée et les crimes perpétrés contre les Aborigènes d’Australie et les Indigènes de Torres Straits.
Imaginez. Arrivé à destination, vous faites encore un grand voyage, cette fois au cœur du grand continent, dans le Red Center serti de nombreux déserts. Vous êtes dans les Territoires du Nord, au centre rouge de l’Australie mythique. Depuis Alice Springs en terres Arrernte, vous longez de loin une partie des Mac Donnel Ranges, plus de 600 km de montagnes striant le désert, pour rejoindre en car sur une piste poussiéreuse la ville fantomatique de Papunya. Son centre culturel très touristique emploie de nombreux peintres, au nord de la tribu Luridja. Partout autour de vous, d’anciens peuples nomades comme les Pintupi vivent en communauté, là où leur peinture ancestrale a soudain rejoint les sommets du marché mondial de l’art contemporain, offrant aux artistes quelques dollars de plus pour survivre à la brutalité d’un changement radical de mode de vie… Ici le didgeridoo n’existe pas, car cet instrument traditionnel et cultuel n’est pas joué par tous les peuples indigènes d’Australie. Vous repartez plus au sud et contournant l’immense lac salé Amadéous, presque sec, recouvert d’une croûte épaisse de sel blanc brillant, et vous vous rendez en terre Pitjantjatjara.
Dans votre dos, la Vallée des Vents, les monts Kata Tjuta: trente-six dômes font des ronds au grand clair de lune dans l’Outback refroidi par la nuit. Autour de vous, Gilbinung, les grillons dont vous portez le nom frottent leurs ailes dans un chant rassurant. Les spiniflex griffent encore vos chevilles et vos mollets. Un peu plus tôt votre boomarang s’est égaré dans le crépuscule embrasant la terre sacrée, anéantie par des forages avides et indifférents.(7)
Il est presque minuit, et la voûte céleste que vos ancêtres protecteurs ont décrypté des dizaines de millénaires avant vous, déploie au large de la Croix du Sud sa voie lactée bordée par les Seven Sisters: les sept étoiles qui font la constellation des Pléiades racontent une histoire faisant partie des nombreux récits qui nourrissent la civilisation aborigène.
Face à vous, Gilbinung, une présence magnétique considérable. Il est solitaire au milieu du désert, magistral, bien vivant: c’est l’immense rocher Uluru. « Le serpent arc-en-ciel Yurlungur dort dans l’un des bassins de son sommet » disent les Anangus à son propos. L’enfant venu d’ailleurs ne le sait pas encore: Uluru peut signifier selon le contexte «le long sommeil», «la protection», «le périple» ou encore «la liberté». Le célèbre rocher n’est pas le seul endroit sacré en terre aborigène: tant d’autres lieux font passer depuis des temps immémoriaux des itinéraires chantés en secret. Uluru est baigné d’une grande et pleine lune à la lumière d’opale, irradiant tous les ocres de la plaine désertique. Il demande à l’enfant de s’assoir, sans autre témoin que la Création toute entière, magnifiée par Bayamé. Gilbinung vient d’avoir douze ans et il est enfin tranquille. Loin de tous, loin de tout et tout simplement, il joue: il joue pour Uluru.
Marie-Pascale Gaudé
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Australie, l’aventure des premiers Hommes. Documentaire en deux parties («les premiers pas des Aborigènes d’Australie» : «cette captivante fresque dévoile l’histoire méconnue de la plus ancienne civilisation vivante» boutique Arte DVD)
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Avant la colonisation européenne, les tribus et langues aborigènes étaient nombreuses, environ 500. Aujourd’hui, une trentaine de langues seraient parlées par des personnes dont la langue aborigène est particulière à leur groupe et leur langue maternelle. D’autres langues sont parlées ou connues, mais menacent de disparaître. La notion de «peuple aborigène» est donc une vision occidentale. (Cf : Aboriginal Australian Map Bien que contestée, elle fait figure de référence)
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A la fin du 18ème siècle, à l’arrivée des Européens, les Aborigènes australiens avoisinaient le million d’habitants. Ils seraient aujourd’hui environ 265 000 personnes, soit 1,6 % de la population totale.
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«Ils sont les survivants du désastre» article de Barbara Glowczewski, Directrice de recherche au CNRS, anthropologue spécialiste des Aborigènes d’Australie depuis 1979.
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Musicien pionnier "inventeur du rock and roll didjeridu" et acteur, Alan Dargin est décédé d'un AVC à quarante ans, le 24/02/2008, peu après avoir participé au Sorry Day. Sept mois plus tôt il était venu en Europe pour y rencontrer son fils Youva Gaudé. Depuis 2015, une rue porte le nom d'Alan Dargin, dans la Capitale de l'Australie, Camberra. (cf "My son's father")
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Discours officiel de Kevin Rudd du 13 février 2008: les excuses du gouvernement Australien aux Aborigènes-Survival International
- Ce drame contemporain de l’exploitation outrancière de la terre nourricière est ardemment combattu par les activistes du pays, un combat qui s’étend au monde entier- il fut notamment rendu par le poète aborigène Kévin Gilbert.
Remerciements:
- Alan Dargin (13-07-1967/ 14/02/2008), l’artiste et l’homme de coeur, et toute la famille paternelle de Youva: James Dargin, Liz Dargin et Helen, Fiona Frances Dargin, , le grand oncle Barry Ord, sa famille, et le grand oncle Trévor Ord… ainsi que l’oncle et la grand mère décédés (RIP)
- Alison Spearim, maman de Madison Rose Dargin, la fille d’Alan Dargin et demi-sœur de Youva, pour leur émouvant accueil.
- Son mari Paul Spearim, enseignant en culture traditionnelle, pour l’organisation de la smoking ceremony et du coroborree.
- Michael Baker, danceur (Lascaux Sessions, 2018), sa compagne Coco (RIP)
- Mikael Atherton, musicien, ethnomusicologue
- Lisa Hogben, photojournaliste
- Gumaroy Newman, auteur compositeur, joueur de didgeridoo
- Uncle Max sur le quai circulaire, l’ancien avec les clap sticks
- Sherlock of the quay, artiste (RIP) et sa compagne
- Richard Green, artiste
- Janawirri Forest, artiste, docteur en philosophie (sa thèse (en anglais)) et son épouse poète et bibliothècaire Jocelyn Freeman.
- Barbara Glowczewski, anthropologue spécialiste des Aborigènes d’Australie (son profil sur France Cuture).
- Lies Beijerinck, the “didge mama” aux Pays-Bas
- Gög musicien allemand multi-instrumentiste
- -Stephen Kent, musicien américain
- -Willi Grimm, pionnier en Suisse et en Europe du didgeridoo importé en 1971
- Djalu Gurruwiwi, figure emblématique de la musique traditionnelle australienne, issu du Clan Galpu et du peuple Yulgu, rencontré au festival Le Rêve de l’Aborigène ainsi que l’elder Major Sumner, du groupe linguistique Ngarrindjeri et le musicien David Hudson pour leur amitié
- Lewis Burns, peintre et musicien Wiradjurri,
- Orgyen, moine au centre monastique tibétain de Lusse, dans les Vosges, pour l’amitié et l’illustration de cette nouvelle.
- L’abbé François-Marie Boucher, recteur de la basilique de Mattaincourt, et Jean-Pierre Vuillemin, évêque auxiliaire de Metz
- La famille maternelle de Youva Gaudé, ses neveux Léopold et Matthias.
- Toutes les énergies d’amour rencontrées sur le chemin, qui comme de vibrantes lucioles ont reçu ce récit avec gratitude et m’ont encouragée à l’écrire.
- Youva Gaudé pour l’inspiration et pour la traduction en anglais de la nouvelle Uluru Full Moon.